Copenhague

C'est cool le résultat de la conférence de Copenhague.
Les experts donneurs de leçon peuvent nous dire 'qu'il faudra réfléchir à changer nos habitudes', que 'la technologie ne suffira pas'. Les experts se trompent! Si tous les dirigeants du monde réfléchissent en même temps et qu'ils ne trouvent pas de solutions, c'est peut-être la preuve qu'il n'existe pas de solution. En tout cas pas encore... Une bonne révolution... technologique est nécessaire pour nous aider à changer nos habitudes. Et vice versa. Et ça c'est cool, bien plus amusant qu'une conférence de chefs d'état!
La situation actuelle me fait penser au séquençage du génome humain dans les années nonante. Tout le monde savait comment il fallait faire, se répartir le travail... mais ça allait prendre des décennies et coûter des milliards de dollars (en clair, ça relevait de l'impossible!). Et puis est arrivé un énergumène, avec une nouvelle technologie et une nouvelle compagnie, qui a séquencé le tout en 9 mois pour une fraction du coût initial... et a emmené tout le monde dans son sillage. Une évolution technologique qui a mené à une révolution pour les biotechnologies.
Pour le climat, n'en déplaise aux experts précités, les évolutions technologiques existent en nombre et certaines ont beaucoup de potentiel.
Il y en a une dans le quartier de Mirlipimpin à Anthisne : une maison avec toute le confort moderne qui produit 0 grammes de CO2... n'est-ce pas une formidable avancée technologique au service du climat?
OK, la voiture est un autre problème. Mais les riches peuvent déjà commander une Tesla : un superbe roadster sportif (0-100 km en 4 secondes, 400 km d'autonomie) assemblé par Lotus, entièrement électrique, et livré en option avec le chargeur solaire.
Et si il n'y a pas assez de soleil? Les biotechnologies (exemple) apporteront de nouveaux carburants, grâce à des algues où autres organismes traficotés pour consommer du CO2 et du soleil et produire de quoi faire avancer nos bagnolles. Ceux qui y travaillent espèrent probablement remporter le prix de 25 millions de dollars, offert par Al Gore et Richard Branson (le patron de Virgin, fort intéressé par un carburant qui lui permettrait de continuer à faire voler ses avions et ses navettes spaciales) à celui qui créera une technologie permettant de réduire les gaz à effet de serre.
Et si ça prend trop de temps? Si Bruxelles devenait un port de mer? Dans ce cas-là, des petits malins ont déjà pensé à jouer les pompiers. Ils proposent tout simplement de refroidir la planète... en balançant du dioxide de soufre dans la stratosphère (diverses industries en rejettent des tonnes dans l'atmosphère). Dans la stratosphère, le SO2 formerait un écran contre le rayonnement solaire, et aiderait à refroidir la planète. Mais comment envoyer un gaz là-haut? Grâce à un tuyau d'arrosage géant porté par des ballons à l'hélium, muni de petites pompes fonctionnant à l'énergie solaire. Ca paraît complétement fou, mais ils ont breveté le concept!
Ya donc des neurones qui chauffent, enfermés dans leurs labos! Et le jour où une solution miracle sortira de nulle part, on pourra inviter Michel Daerden à Copenhague... pour un grand accord!
On vit à une époque (technologiquement) fascinante!