Au feu les pompiers!

J'aurai décidément tout fait à NH!

Hier soir, je regardais tranquillement la finale de l'US Open entre Federer et Djokovic. Pendant les 2 premiers sets, j'ai senti par moment comme une odeur de fumée. Mais comme le match était passionnant, rien ne pouvait me distraire. Dès la fin du deuxième set, brillamment remporté par Roger qui a placé l'une ou l'autre de ses fabuleuses "sneak attacks" et prenait progressivement le dessus sur son adversaire, l'odeur s'est intensifiée. J'ai donc pris la peine de tourner la tête vers la fenêtre et j'y ai vu de la fumée... ça ce n'était pas normal. J'ai passé la tête dehors, et j'ai vu des flammes venant des poubelles à cartons. J'ai donc appelé les pompiers. Le temps que j'enfile une paire de godasses et que je descende 2 étages, les pompiers arrivaient déjà au coin de la rue, sirènes tonitruantes. 30 secondes plus tard, le feu était éteint et le chef de bataillon pouvait venir constater le travail.

Je remonte alors me réinstaller devant l'écran... le téléphone sonne: la police est arrivée et veut me parler. Quelque minutes plus tard, je remonte à nouveau... le téléphone re-sonne: "Ici le détective de la Fire Investigation Unit, tu peux redescendre et me réexpliquer?" Oui Monsieur, c'est moi qui ai appelé les pompiers. Non Monsieur, je n'ai rien vu. Oui Monsieur, ma fenêtre est juste au dessus de l'incendie. Non Monsieur, je ne fume pas et je n'ai rien jeté par la fenêtre.

Quand le détective a enfin toutes ses réponses, je remonte. Balle de match, victoire de Djokovic.

Voici la scène du crime telle qu'on pouvait l'observer ce matin: une caisse bourrée de vieux documents qui a coûté son 18ème Grand Chelem à Roger.

Ca tient parfois à bien peu de choses!