Monday, November 25, 2013

Fausse alerte

Ca a commencé ce matin vers 10h par un e-mail de la police. La police avait reçu un appel anonyme, passé depuis une cabine téléphonique (ça existe encore!) située à deux pas du labo: un homme armé se dirigerait vers le campus avec l'intention d'y faire un carnage.

Une demi-heure plus tard, l'information était confirmée par tous les systèmes d'alerte, l'homme avait été vu sur le vieux campus, l'alerte 'Shelter in place' ('Aux abris') est actionnée, le campus est bloqué.

Pas un chat dans les rues autour du labo. Sur le vieux campus, le FBI et les SWATs prennent possession de la ville. Quelques images piquées sur Twitter:






Tout est à l'arrêt, des séminaires sont annulés, personne ne peut sortir. Un e-mail annonce aux étudiants que la police va fouiller toutes les chambres, mais qu'il ne faut ouvrir qu'une fois que les flics se sont identifiés en glissant leur badge sous la porte (on se croirait dans un film).

Une conférence de presse indique que c'est le colocataire du suspect qui aurait donné l'alerte sans s'identifier, que le suspect armé a bien été aperçu sur le campus, qu'on met tout en oeuvre pour reprendre le contrôle de la situation. Et fort heureusement, toujours pas le moindre coup de feu...

Vers 4 heures, la presse soupçonne l'homme armé aperçu sur le campus d'être en fait un des premiers flics à être intervenu. Quelques minutes plus tard, le blocus est levé... les gens qui finissent de bosser à 5h peuvent rentrer chez eux.

On recherche maintenant l'auteur de l'appel téléphonique qui sera, promettent les autorités, sévèrement puni par la justice.

En science, on appelle ça un "faux positif". Et le système d'hyper-sécurité américain semble y être bien vulnérable...

On espère quand-même que les GI-Joe se sont bien amusés aujourd'hui dans les rues de NH!

2 comments:

Elodie said...

Eh bien, il y a de l'ambiance à Yale ! Je me demande si cela permet de cultiver le sentiment de sécurité (le FBI ne lésine pas sur les moyens pour vous protéger) ou plutôt le sentiment de menace permanente (un potentiel tireur fou peut surgir à tout moment)...

Anthony said...

En ce qui me concerne, le sentiment de "super, j'aurai qqch à raconter sur le blog"