Friday, February 05, 2010

JPVY

Vous allez dire que je m'en prend encore à ce pauvre Jean-Pascal...
Mais cette histoire d'erreurs dans le rapport du GIEC est vraiment pathétique. Un étudiant se fairait buser pour citer une telle énormité sans pouvoir démontrer la fiabilité de sa source.
La réponse de Van Ypersele (Vice-Président du GIEC, l'association co-récipiendaire du Nobel de la Paix 2007 en même temps qu'Al Gore), dans une interview récemment accordée au Soir est tout aussi pitoyable. Monsieur l'expert nous fait le coup du grand complot capitaliste et de la guerre de la (dés)information. (preuves scientifiques à l'appui????)
Et il invoque "la confiance qu’on devrait avoir légitimement dans les rapports du Giec".
Et pourquoi devrait-on ainsi accorder notre confiance à une association qui fait d'aussi grossières erreurs? Moi, on m'a appris à me méfier de ce genre de moralisateurs qui réclament la confiance absolue.
Ce qui me dérange le plus chez ce cher JPVY, c'est qu'il utilise son étiquette de scientifique ('Climatologue à l'UCL') pour jouer à l'expert et nous donner des leçons. Mais il y a une grande différence entre un scientifique et un expert. Le scientifique est quelqu'un qui doute, qui est conscient de l'amplitude de son ignorance et qui recherche des solutions rationelles et pragmatiques à un problème, le tout sur base de faits démontrés et vérifiables. L'expert par contre est celui qui sait tout sur tout, qui aime le faire savoir au JT (vous vous souvenez de Claude Javaux au moment de la marche blanche?)... mais apporte rarement des solutions concrètes. Tout au plus des 'pistes de réflexions'.
Si on veux résoudre la crise du climat, on aura besoin de beaucoup plus de scientifiques rationnels que de moralisateurs dogmatiques.
Al Gore l'a bien compris dans son dernier livre en date plutôt intéressant : un état des lieux des solutions scientifiquement, techniquement et économiquement envisageables. A court, moyen et long terme. Sans moralisation ni dogmatisme.

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